lundi, mai 29, 2023
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    L’Afrique subsaharienne doit retrouver son identité ou disparaître

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    Pourquoi les Africains noirs sont agressés dans le monde ? Ce phénomène qui consiste à agresser, maltraiter ou tuer un noir, gagne du terrain, même au XXIème siècle. Aux Etats-Unis en passant par les pays européens, le proche-Orient, le moyen-Orient, les noirs subissent des traitements qui laissent à désirer. Même sur leur propre territoire, le sort que des expatriés leur réservent n’est pas noble.

    Cette situation malencontreuse que vivent les noirs en général et les Africains noirs en particulier, a été mise au goût du jour il y a quelques jours avec les déclarations racistes que le président tunisien Kaid Saied a prononcées à l’encontre des Africains subsahariens qui résident sur son territoire.

    Quelles sont les causes de ce phénomène qui semble gagner du terrain ? Y a-t-il des solutions ? C’est à ces 2 aspects que le développement qui suit va s’atteler.

    Pour Fofovi Komi Apeti, juriste, chercheur disciplinaire, co-fondateur et président du Mouvement panafricain kemit Africanité, les causes ne doivent pas être cherchées loin. Cette situation, selon lui, vient du mépris, de l’infériorisation des noirs instituée par l’esclavage, la colonisation, le racisme, la négrophobie, l’impérialisme, l’aliénation et le complexe d’infériorité.

    D’après Pitalounani Barcola, économiste et conférencier au sujet des problématiques relatives à la renaissance africaine, on doit au prime abord se poser la question pourquoi ce sont les noirs qui subissent les agressions et les maltraitances un peu partout dans le monde. Selon lui, ils sont victimes de ces traitements parce qu’ils ne sont pas craints, respectés et considérés. Ils ne sont pas craints, ajoute-t-il, parce que l’Afrique noire n’est pas respectée ni crainte.

    Des solutions ?

    Face à cette situation malencontreuse, on assiste à des condamnations et quelques indignations. Le cas tunisien le prouve à suffisance. Dans la plupart des cas, la grande majorité des gouvernements des pays africains noirs ne réagissent même pas. Et le cycle continue. Y a-t-il des solutions à ce phénomène vieux de plusieurs siècles ?

    Selon le président du mouvement Africanité, l’Afrique doit redevenir elle-même sur tous les plans notamment l’éducation, la culture, l’économie, la spiritualité pour bannir l’aliénation mentale pouvant conduire vers ce qui semble être un aveu d’impuissance. « On ne respecte pas un peuple qui singe les autres, car les faibles ont toujours tort », marque-t-il.

    Le combat, a-t-il ajouté, doit aussi être menée sur le plan éducatif. « Il faut une éducation tournée vers la valorisation de la race noire. Montrez aux noirs qu’ils ne sont pas gueux, des incapables, qu’ils ont contribué de beaucoup à l’épanouissement de l’humanité et qu’ils peuvent rééditer ces exploits, qu’ils ne sont pas des sous-hommes, d’affirmer leur africanité sur tous les plans », a-t-il lancé.

    Pour changer la donne, propose le conférencier Barcola, il faut que l’Afrique reprenne son initiative historique. « A l’époque antique, même un peu au Moyen-âge, l’Afrique avait des entités qu’on peut qualifier de premières puissances du monde. Il faut que l’Afrique retrouve sa position d’antan. Il faut donc que l’Afrique soit développée. Il faut que l’Africain soit fier de lui-même », a-t-il insisté.

    Le développement, selon lui, s’entend de l’épanouissement d’un peuple par rapport à lui-même. Il insiste sur le développement mental.

    Pour y arriver, note-t-il, le combat doit être mené sur plusieurs niveaux. Mais, souligne-t-il, l’éducation est fondamentale, elle est la pièce centrale. Cette éducation, indique-t-il, doit être insufflée par l’Etat.

    « L’Africain doit être fier de son histoire suppose qu’il connaisse son histoire, ses traditions. Et cette fierté fera qu’il s’affirmera davantage partout. C’est la conscience historique qui donne la fierté et qui aiguise la confiance politique. Un homme qui connaît son histoire, sait s’orienter », selon lui.

    La science, conclut-il, interviendra mais il faut d’abord former les enfants afin qu’ils épousent le ‘paradigme africain’ en sociologie, en anthropologie, en économie, en droit, en littérature etc.

    Les Africains noirs prêtent-ils eux-mêmes le flanc à cette situation ? Sur une vidéo Tiktok, on voit une femme noire dessiner les faits qui peuvent conduire à cette déconsidération des noirs africains. Souvent, décrit-elle, quand on voit les Africains de la diaspora, ils ont tendance à afficher des passeports français, américain, européen. Bref, tout sauf les passeports de pays africains notamment malien, ivoirien, congolais, guinéen et autres.

    Plutôt que d’aller mettre des millions sur des marques vestimentaires comme ‘Dolce Gabbana’ ou ‘Gucci’, dénonce-t-elle, il faut supporter les tailleurs dans les bas quartiers d’Afrique, ce qui, à coût sûr, soutient-elle, va contribuer au développement de l’Afrique.

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