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La Conférence parlementaire de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent et l’engagement des jeunes en Afrique a pris fin vendredi à Lomé, sous les auspices de la présidente de l’Assemblée nationale togolaise, Djigbodi Yawa Tsègan. Les réflexions des parlementaires devant conduire à la recherche d’instruments propices pour résoudre l’équation du terrorisme ont accouché de plusieurs recommandations pertinentes faites à l’endroit des parlementaires et des gouvernements africains.
La rupture des frontières séparant les pays…
Aux parlements et aux gouvernements, la conférence a adressé plusieurs recommandations. Il s’agit de la rupture des frontières séparant les pays, le déploiement des ressources financières par chaque Etat sur le plan national, l’adoption des lois prenant en compte les aspirations de la jeunesse, le renforcement de la législation en matière de lutte contre le terrorisme, la création d’emplois aux jeunes surtout en milieu rural, l’instauration d’un climat de confiance entre les jeunes et les forces armées, la mise en commun des ressources financières au niveau sous régional et régional, la mise sur pied d’un groupe de travail de suivi desdites recommandations et leur suivi-évaluation.
Tous les 25 Etats africains qui ont pris part à cette conférence inédite ont été encouragés à adopter les recommandations de Lomé.
« J’en appelle à plus de mobilisation de nos Etats et j’invite la communauté internationale à davantage d’actions coordonnées en faveur de la paix et de la sécurité », a lancé Mme Tsègan.
Retour sur un discours qui retrace tout
Il faut dire que cette conférence qui a été une convergence d’actions multi-acteurs notamment le Système des Nations Unies, l’organisation mondiale, l’organisation continentale des parlements nationaux, fait suite à la conférence parlementaire de haut niveau sur ‘comprendre la menace terroriste en Afrique’ tenue à Doha en mars 2022. Le Togo a donc été sollicité pour offrir un cadre à la poursuite des réflexions sur l’engagement parlementaire dans la lutte contre le terrorisme. C’est ce qu’a rappelé la présidente de l’Assemblée nationale togolaise dans son discours d’ouverture à cette conférence de Lomé.
Et d’ajouter : « force est de constater que la recrudescence des actes violents ayant un lien avec le terrorisme constitue une menace aux efforts de développement durable de notre continent. Loin de nous poser la question de comment nous en sommes arrivés là, certains Etats et organisations internationales ont choisi de se poser plutôt la question : comment allons-nous nous en sortir ? ».
Mme Tsègan a aussi mis sur la table plusieurs questions qui, certainement, ont abouti à ces recommandations de Lomé : quels leviers utiliser pour atteindre les objectifs poursuivis ? Quelle place doit occuper la jeunesse dans ce débat et comment canaliser toute l’énergie dont elle regorge pour en faire un véritable bouclier pour nos différentes nations tout en trouvant des solutions pertinentes et efficaces à leurs différents besoins ?
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