Togo : les accapareurs et usurpateurs de terres plus forts que tout ?
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Malgré l’intervention il y a quelques mois du président de la Cour suprême, Abdoulaye Yaya, pour taper du poing sur la table, le phénomène poursuit tranquillement son petit bonhomme de chemin. Il s’agit de l’usurpation, de la spoliation et de l’accaparement des terres.
« Les litiges fonciers continuent de cristalliser les attentions avec l’intrusion minutieuse des individus sans foi ni loi qui en ont fait leur source de revenus ou leurs fonds de commerce. Ne sachant de quels soutiens ils bénéficient, le moins que l’on sache est qu’ils défient foncièrement les décisions judiciaires et provoquent les propriétaires jusqu’à la résignation de ces derniers ».
Ce précédent constat est du Mouvement Martin Luther King (MMLK). Dans un communiqué, cette organisation de défense des droits humains se dit non contente du fait que le phénomène ne faiblisse pas.
« A l’intérieur du pays, c’est la désolation et rien ne semble les arrêter. Le pays est assis sur une poudrière et les victimes vont se faire justice comme dans une jungle », écrit Edoh Komi, le président de cette organisation.
Au gouvernement, elle demande de se montrer ferme. Aux victimes de ce phénomène, le MMLK demande de saisir les autorités locales et judiciaires.